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La communication s'attachera à accorder deux thématiques éloignées, celle de l'image scientifique et celle du design d'objets, et deux approches de la recherche, collective et individuelle. C'est le parcours du chercheur qui relie ces deux mondes séparés mais ce rapprochement n'est pas dépourvu d'intérêt heuristique car il permet, par la comparaison, de mieux saisir la relation entre l'instance de production et l'instance de réception, dans le champ scientifique, dans celui de l'art et celui du design, et d'y situer la question de la créativité.
Anne Beyaert-Geslin rejoint l’équipe MICA après avoir exercé sept ans comme maître de conférences à l’université de Limoges, où elle anima la revue électronique Nouveaux actes sémiotiques et dirigea le Centre de Recherches Sémiotiques (CeReS) de 2010 à 2012.
Elle enseigne l’analyse et la sémiologie de l’image.
Ses travaux spécialisés en sémiotique visuelle portent sur les différents statuts de l’image, politique, journalistique, scientifique, artistique, etc, et sur les transformations liées à la numérisation. Elle a publié sur ces questions une centaine d’articles, treize dossiers et ouvrages collectifs et, comme ouvrage personnel, L’image préoccupée (Hermès-Lavoisier, 2009), consacré à la photographie de reportage.
Elle participe a plusieurs programmes de recherche, co-dirige le programme L’énonciation et les statuts de l’image avec l’université de Liège (Belgique, 2012-2013) et a dirigé, de 2008 à 2010, un programme ANR intitulés Images et dispositifs de visualisation scientifiques mis en place avec les équipes de sémiotique de Liège et Bologne.
Elle s’intéresse également aux objets, au design et aux processus créatifs, qu’elle s’efforce de décrire par les outils sémiotiques. Elle est l’auteur de Sémiotique du design, Presses universitaires de France, 2012.
Dès la fin du XIXe siècle, des avancées techniques ont permis la naissance et le développement de nouveaux arts, comme la photographie, le cinéma ou la radiophonie, ainsi que de nouveaux supports de diffusion comme le disque ou l’écran d’ordinateur : autant de dispositifs médiatiques auxquels s’intéressent tout particulièrement les poètes, soit qu’ils les considèrent de l’extérieur, depuis une pratique livresque de la poésie, soit que, sortant du livre, ils s’essaient à composer directement pour, ou avec, ces supports non imprimés. Cependant, la question du rapport entre la poésie et les médias ne doit pas seulement être envisagée du point de vue littéraire : il s’agit aussi de comprendre comment la poésie, en tant que patrimoine culturel, voire en tant que fonction langagière et esthétique, s’inscrit ou circule dans un espace non littéraire, artistique ou pas. Cette perspective permettra notamment de mieux penser les liens existant entre la médiatisation de la poésie, quels que soient le support et le dispositif employés, et la création poétique elle-même.
Rassemblant des universitaires spécialisés en littérature et communication, ce colloque interdisciplinaire envisage le sujet aussi bien du point de vue poétique (histoire de la poésie, poétique et théorie littéraire) que du point de vue médiatique. La première journée sera consacrée à la façon dont l’imaginaire des médias, considérés à la fois comme supports, langages et dispositifs, informe le travail poétique. La seconde réfléchira à la place de la poésie dans les médias non livresques à travers l’analyse non seulement d’œuvres poétiques écrites pour d’autres médias que le livre, mais aussi de cas où la diffusion médiatique de la poésie, en apparence non artistique, fait œuvre, participant ainsi, peut-être, à une redéfinition des frontières du genre poétique au XXe siècle.
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- Le premier axe mettra en jeu la diversité culturelle du point de vue des identités sociales. Il s’agira notamment de questionner les modalités de mise en visibilité par les acteurs des différences culturelles.
- La diversité culturelle pourra également être envisagée du point de vue des industries culturelles, et des biens et services qu’elles produisent et diffusent. Se posera alors la question de la tension entre diversification et uniformisation.
- La diversité culturelle s’est enfin répandue dans les discours, d’une tonalité généralement laudative. Les communications pourront apporter un éclairage sur les dispositifs qui visent à promouvoir cette diversité culturelle.
Rapporteurs prévus (à compléter) :
- Joëlle Farchy (professeur, Paris 1)
- Emmanuelle Lallement (maître de conférences, Paris-Sorbonne)